DIGITAL LEARNING

I –  Sélection et intégration d’un LMS :

  • Définir les objectifs stratégiques du LMS et sa viabilité vis-à-vis de la stratégie globale de l’organisation
  • Choisir un LMS pour l’organisation en fonction des critères suivants :
    • fonctionnalités,
    • intégration et compatibilité avec l’organisation et ses autres systèmes informatiques,
    • coûts et rentabilité,
    • support utilisateur et soutien technique,
    • risque de dépendance du fournisseur,
    • évaluer des retours utilisateurs,
    • formation des utilisateurs.
  • Tester les options pour évaluer leur efficacité en situation réelle.
  • Implication des parties prenantes :
    Documenter les besoins utilisateurs (apprenants, formateurs, coordinateurs pédagogiques) et créer une roadmap pour l’intégration par itération du LMS.
  • planifier des phases de son intégration progressive en :
    • programmant des phases de conception, développement, test, déploiement,
    • fixant les jalons et livrables,
    • évaluant les ressources nécessaires (temps, budgets, compétences).
    • Pour cela :
      • prioriser les fonctionnalités,
      • planifier un calendrier de mise en œuvre,
  • faire des points réguliers avec les parties prenantes et utiliser des méthodologies et outils de gestion de projet.
     
    II – Scénarisation des apprentissages
  • Création du parcours :
  • Évaluation des séquences de formation :
    • Utiliser des principes comme ceux de Mayer pour concevoir des contenus asynchrones efficaces (cohérence, signalisation, redondance, etc.).
    • Développer des screencasts et des modules e-learning en intégrant des éléments multimédia.
  • Stratégies d’engagement :
    Utiliser des approches comme le storytelling, le learning by doing, ou le social learning pour stimuler la participation et l’engagement des apprenants.
     
    III – Augmenter l’impact des conséquences synchrones :
  • transposer une séquence présentielle en classe virtuelle :
    • analyse de la séquence,
    • adapter les objectifs pédagogiques,
    • sélectionner les outils,
      concevoir et structurer la classe virtuelle,
    • former les formateurs.
  • utiliser des brise-glaces :
    • choisir un brise-glace,
    • présenter la consigne,
    • animer, faciliter les échanges,
    • débriefing.
  • utiliser un guide formateur en classe virtuelle :
    • concevoir la séquence de classe virtuelle,
    • tester le guide et faire tester le guide,
    • diffuser le guide auprès des formateurs.
  • organiser des travaux en sous-groupes en classe virtuelle :
    • préparer en amont,
    • former des groupes,
    • donner des instructions claires,
    • lancer l’activité et superviser régulièrement les groupes en respectant le timing,
    • partager les productions et synthétiser.
  • Conduire un atelier de réalité virtuelle :
    • vérifier le matériel,
    • organiser la séance :
      • tour de passage individuel (ou quelques représentants si le groupe est important),
      • débriefing.
    • Tutorat personnalisé :
      • concevoir un plan de tutorat,
      • identifier les ressources nécessaires,
      • former les tuteurs,
      • informer l’apprenant du dispositif tutoral.

IV – Améliorer les séquences asynchrones :

  • les principes de mayer :
    • se former et former des concepteurs,
    • construire une grille ou une fiche mémo,
    • utiliser les principes de mayer :
      • cohérence,
      • signalisation,
      • redondance,
      • contiguïté spatiale,
      • contiguïté temporelle,
      • segmentation,
      • pré-entraînement.
    • auditer les pratiques.
  • les cas d’usage de quiz normatif :
    • identifier les étapes propices,
    • déterminer les règles du quiz,
    • identifier précisément les notions,
    • proposer à la rédaction des questions,
    • procéder à l’intégration dans l’outil LMS.
  • le mobile learning :
    • analyser l’opportunité,
    • choisir une solution technique,
    • adapter la conception.
  • le podcast learning :
    • interview, exposé, récit non fictionnel, fiction narrative, livre audio)
    • méthodologie :
      • idéation et analyse,
      • préparation,
      • production.

VI – Gestion des interactions en classe virtuelle et dans les modules en ligne :

  • Encourager la participation active :
    • Utiliser des outils interactifs : Intégrer des sondages en temps réel, des discussions en petits groupes ou des quiz pour maintenir l’engagement des apprenants.
    • Gérer les silences et les hésitations : En classe virtuelle, anticiper les moments de silence en posant des questions ouvertes, en sollicitant des retours via le chat ou en organisant des sondages instantanés pour dynamiser la session.
    • Favoriser la prise de parole : Donner un cadre de parole pour que chaque apprenant ait l’opportunité de participer, en utilisant des tours de table ou en sollicitant activement les apprenants par vidéo ou chat.
  • Créer un environnement de collaboration :
    • Utiliser le social learning : Encourager les apprenants à échanger, poser des questions et partager des expériences à travers des forums, des groupes de discussion ou des espaces de partage (par exemple, un Slack ou un Microsoft Teams pour les discussions informelles et les projets de groupe).
    • Gamification et éléments compétitifs : Incorporer des éléments de gamification pour rendre l’expérience plus engageante, comme des badges, des classements ou des récompenses pour la participation active.
  • Assurer la gestion du temps et du rythme :
    • Surveiller l’engagement en temps réel : Pendant les sessions en ligne, il est important d’avoir une vision en temps réel du niveau de participation. Utiliser des outils d’analyse pour voir quels apprenants sont moins impliqués et intervenir si nécessaire.
    • Adapter le rythme : Ajuster le rythme de la session en fonction des retours des apprenants. Par exemple, proposer plus de temps pour des activités si un sujet semble générer plus d’intérêt.

  VI – Conception pédagogique :

  • Mobiliser des experts pour identifier les attentes et valider les objectifs pédagogiques (interviews, réunions, …)
  • Exclure les notions non essentielles en expliquant la raison.
  • Mettre en avant les notions essentielles.
  • Valider et impliquer les experts pour chaque étape.
  • Utiliser des modèles comme la taxonomie de Bloom, le modèle ADDIE, ou le backward design pour structurer les objectifs de formation.
  • Favoriser l’accessibilité à des groupes spécifiques grâce à l’effet « curb-cut » en suivant des normes graphiques, techniques et éditoriales adaptées.
     

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