SCRUM

Les cinq valeurs fondamentales de SCRUM :

  • Engagement
  • Courage
  • Concentration
  • Respect
  • Ouverture

Les trois piliers de SCRUM à combiner :

  • La transparence
  • L’inspection
  • L’adaptabilité

L’équipe SCRUM :

  • Le Product Owner :
    • garantie la vision du produit,
    • gère le backlog produit,
    • maximise la valeur du produitet du travail d’équipe,
    • planifie la release,
    • participe au processus SCRUM,
    • accepte ou rejette le résultat d’un sprint.
  • L’équipe pluridisciplinaire :
    • s’auto-organise,
    • est composée d’une diversité de compétences,
    • doit respecter des règles de cohésion (respect mutuel, communication ouverte et volonté de résoudre les problèmes de manière constructive)
    • est engagé envers l’agilité
    • comprendre les rôles de chacun
  • Le Scrum Master :
    • facilite les réunions,
    • protège l’équipe,
    • assure le coaching de l’équipe,
    • promeut l’amélioration continue,
    • assure le suivi des métriques,
    • assure la promotion de la communication,
    • facilite la résolution des problèmes,
    • fournis les outils et ressources.

Définition of done :

  • Le code est complet et a fait l’objet d’une revue de code,
  • Les tests sont passés et l’intégration réussie,
  • La documentation nécessaire a été écrite,
  • La product Owner a approuvé le développement,
  • Le développement a été déployé dans un environnement de tests PUIS de production.

Le cycle de vie de SCRUM :

  • Définition de la vision produit (par le Product Owner et parties prenantes)
  • Planification du produit (backlog produit priorisé et constamment mis à jour)
  • Le sprint (sélection des éléments du backlog produit à développer)
  • La planification du sprint (planification de l’atteinte des objectifs et estimation du temps de travail)
  • La mêlée quotidienne :
    • discussions sur ce qui a été accompli, les obstacles rencontrés et ce qui doit être fait ensuite
    • jeux éventuels : le passe-passe, le mot du jour.
  • La revue de sprint (présentation de ce qui a été développé par l’équipe de développement)
  • La rétrospective de sprint :
    • réflexion sur ce qui s’est bien passé, ce qui s’est mal passé et ce qui peut être amélioré lors du prochain Sprint.
    • jeux : le bateau de sauvetage, la chronologie, la météo de l’équipe.
  • Prochain Sprint. (report éventuel, nouveaux éléments).

Outils pour construire le Backlog :

  • Product box pour identifier les fonctionnalités essentielles,
  • Le story mapping.

Outils de planification et d’estimation du Backlog :

  • sous forme de jeux :
    • Taille de T-shirt (XXL, XL, M, S, XS),
    • Points de story (1,2,3,5,8,13,21 points)
    • Planning poker
  • en comparant avec la vélocité historiquement mesurée sous la forme d’un graphique (exemple Burndown Chart),
  • planification de release (MVP &, MVP 2, MVP 3, …. pour éventuellement MAP)

Les artefacts SCRUM :

  • Le backlog du produit (plus les éléments ont une priorité élevé, plus ils sont détaillés) :
    • composé d’user stories :
      • Titre de l’user story,
      • Formulation « En tant que X, je souhaite Y afin de Z » (ne pas préciser le comment faire mais préciser le « quoi ? » et « pourquoi ? »)
      • Précise les critères d’acceptation,
      • doit respecter les principes INVEST :
        • indépendante,
        • négociable, (elle doit être vue comme un début de conversation et de la collaboration, pas la fin en soit)
        • valorisable, (apporte de la valeur aux utilisateurs)
        • estimable (suffisamment claire pour pouvoir être estimé en temps de développement)
        • « small »
        • testable (avoir des critères d’acceptation)
        • EPICS = fonctionnalité composé de plusieurs User Stories => découper en User Stories.
    • priorisé pour :
      • maximiser la valeur/ROI pour l’utilisateur et le client,
      • gérer les ressources,
      • limiter les risques, dépendances, tenir compte des contraintes légales et réglementaires,
      • augmenter la satisfaction client.
    • Outils de priorisation :
      • MoSCoW :
        • Must have,
        • Should have,
        • Could have,
        • Won’t have.
      • selon la valeur d’affaires produite (revenus, satisfaction client, objectifs stratégiques, etc…),
      • selon les risques et l’incertitude (les plus risqués en premier, permettant de se tromper « au début » du projet)
      • selon la matrice d’Eisenhower (classé en urgence et importance => traiter en priorité les éléments du backlog urgents et importants)
      • selon la méthode RICE :
        • Reach (portée, nombre d’utilisateurs)
        • Impact, (effet sur les utilisateurs)
        • Confidence, (confiance que l’impact aura sur les utilisateurs)
        • Effort. (effort pour développer)
      • selon la mesure des thèmes /theme scoring :
        • définir des critères d’évaluation,
        • pondérer la valeur des critères par leurs poids relatifs,
        • évaluer le thème selon des critères (note de 1 à 5),
        • calculer un score pour chaque thème.
      • selon la méthode de Kano :
        • Exigences de base (must-be)
        • Exigences de performance,
        • Exigences excitantes,
        • Exigences indifférentes,
        • Exigences inversées (celles qui peuvent excéder les utilisateurs).
      • selon la méthode WSJF :
        • Estimer les valeurs de la tâche et le temps consacré pour la réaliser,
        • Calculer la Valeur du travail / temps consacré pour réaliser se travail
        • Les tâches à prioriser sont celles qui nécessitent le moins de temps.

  • Le backlog du sprint :
    • sélection des éléments à développer,
    • découpe des tâches,
    • visibilité du backlog du sprint et engagement des équipes,
    • adaptation
    • livraison et recueil des retours des parties prenantes.
  • Le suivi de progression :
    • le tableau SCRUM (sous forme de colonne « A faire », « En cours », « Terminé »
    • les graphiques de Burn-down,
    • la mêlée quotidienne,
    • l’inspection régulière par la Product Owner,
    • flexibilité et adaptation.

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