La gestion de projet

I – Initialiser un projet 

  • Recueil de l’expression du besoin
    • Favoriser la relation avec le commanditaire,
    • Réaliser des entretiens, questionnaires, groupes de discussion, auditer le terrain, étudier l’existant. (observations, veille et analyse documentaire)
  • Formuler l’expression du besoin :
    • Une fiche projet,
    • Une fiche signalétique du besoin,
    • L’exposé du projet.
  • Etude de viabilité :
    • Etude d’opportunité,
    • Analyse des risques :
      • SWOT,
      • Matrice des risques,
      • Etude de faisabilité.
    • Elaboration d’un plan de financement pour en limiter les risques.
  • Rédaction du cahier des charges :
    • Définir pour le projet le contexte, les besoins, les objectifs stratégiques, les livrables attendus :
      • délimiter le périmètre : préciser les livrables attendus, délimiter le projet en excluant les points non attendus.
        • préciser les enjeux :
          • création de valeur,
          • business cases
      • préciser les objectifs
        • budgétiser en termes de coût, ressources matérielles et humaines, etc. …
        • étudier les différentes hypothèses,
        • évaluer les délais nécessaires.
      • décrire l’existant,
      • préciser les contraintes et les risques
      • organiser le projet :
        • étudier et utiliser les instances au projet :
          • le comité stratégique,
          • le comité de pilotage,
          • l’équipe projet,
          • les fonctions supports :
            • sécurité,
            • RH,
            • juridiques,
            • communication.
          • définir les jalons de projet
          • développer les compétences des équipes,
          • définir les responsabilités (matrice RACI)
          • élaborer un plan de qualité (PAQ)
  • Structuration initiale :
    • Rédiger une note de cadrage :
      • Contexte,
      • Objectifs,
      • Public cible,
      • Impacts organisationnels,
      • Organisation du projet,
      • Besoin à anticiper.
    • Identifier les livrables clés, planifier (production et livraison), gérer le versioning des livrables, associer les responsabilités (RACI)
       

II – Conception collaborative et innovation :

  • Motiver et concevoir un projet en équipe :
    • Utiliser le Design Thinking,
    • Définir des persona
    • Innover par SCAMPER (Substituer, Combiner, Adapter, Modifier, Proposer un usage différent, Éliminer, Réorganiser les méthodes de formation pour optimiser les résultats.)
    • Construire la Product Vision Box.
    • Définir :
      • MoSCoW (priorisation),
      • POC (Proof of Concept),
      • MVP (Minimum Viable Product).
    • Gérer la dynamique collective et la conduite du changement.
    • Renseigner et mettre à jour le Product Backlog.
  • Elaborer un plan de collecte et d’observation :
    • Méthodes : entretiens, questionnaires, groupe de discussion, veille.
    • Pour cibler les attentes, définir des objectifs SMART :
      • Spécifiques,
      • Mesurables,
      • Atteignables,
      • Réalistes,
      • Temporellement définis.
    • Recenser les compétences existantes, identifier les écarts.
    • Prioriser les besoins de formation prioritaires et les besoins ultérieurs,
    • Synthétiser les données : analyses croisées, indicateurs clés de performance (KPI) :
      • Structurer les données partagées autour de grands axes :
        • Objectifs initiaux du projet,
        • Données quantitatives,
        • Données qualitatives,
        • Analyses croisées,
        • Recommandations.
      • Définir les indicateurs clés de performance (KPI) en fonction du projet. Par exemple pour un projet de formation :
        • Taux de complétion,
        • Taux de satisfaction,
        • Taux de réussite / échec,
        • Temps moyen de formation,
        • Nombre de connexions, d’interactions,
        • Progression de compétences.
      • Utiliser les bons formats de restitution des données en fonction des parties prenantes :
        • Tableaux de bord dynamiques,
        • Rapport PDF ou présentation synthétiques avec graphiques explicatifs,
        • Infographies pour vulgariser des données complexes,
        • .Réunion (en visio ou en présentiel) de restitution pour échanges directs.
  • Partager les données auprès des parties prenantes :
    • Communiquer régulièrement :
      • Points d’amélioration en continu si le dispositif est évolutif,
      • Des bilans intermédiaires (hebdomadaires, mensuels),
      • Rapport final avec des recommandations.
    • Valoriser les résultats :
      • Les succès,
      • Les leviers d’amélioration,
      • Les actions à venir.

III – Planification et organisation du projet :

  • Organiser le projet :
    • Rédiger le Plan de Management de Projet.
    • Structurer l’organigramme des tâches.
    • Définir les responsabilités,
    • Organiser les réunions (réunion de lancement, réunions par service et entre services).
    • S’assurer de l’engagement des équipes,
    • Choisir le style de management : prédictif, agile, hybride.
  • Cartographier les défis et anticiper les risques :
    • Définir des risques selon une approche systémique :
      • Schématiser les flux par un diagramme.
      • Préciser les KPI et les étapes clés du projet (conception, réalisation, déploiement).
      • Identifier les risques majeurs pour chaque étape, en suivant la stratégie du pire.
    • Identifier les incertitudes et anticiper les difficultés :
      • Risques techniques : problèmes techniques, pannes, incompatibilité avec certains navigateurs ou appareils, perte de données.
      • Risques organisationnels : Non-adhésion des parties prenantes, manque de ressources (temps, budget, personnel), résistance au changement.
      • Risques liés à la gestion du projet : Retards dans le calendrier, dépassement des coûts, manque de coordination entre les membres de/des équipes projet.
      • Risques juridiques et réglementaires et d ‘acceptation sociétale.
      • Risques de dépendances : vis-à-vis des clients, des fournisseurs.
    • Cartographier les risques :
      • Recenser la check-list des risques,
      • Tenir à jour un registre des risques et opportunités,
      • Utiliser une matrice de probabilité et d’impact pour classer les risques en fonction de leur gravité et de leur probabilité. Cela permettra de prioriser les actions de mitigation.
    • Elaborer un plan de gestion des risques :
      Développer des stratégies de mitigation pour chaque risque majeur, ainsi que des plans de contingence pour chaque situation potentiellement problématique.
    • Construire une matrice SWOT (Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces) pour analyser la situation.
    • Audits techniques / humains pour évaluer les facteurs en jeu.
    • Définir les risques majeurs pour chaque étape, en suivant la stratégie du pire.
  • Planifier :
    • Planifier la release.
    • Identifier les jalons.
    • Utiliser un diagramme GANTT :
      Lister les tâches principales, définir les durées et les interdépendances entre tâches, attribuer des ressources et mettre à jour régulièrement.
      Anticiper les tolérances.
  • Evaluer les coûts et délais :
    • Estimer par analogie ou méthode ascendante (Bottom-Up).
    • Budgéter les ressources humaines, matérielles, sous-traitance.
    • Identifier les centres de coûts et leviers de rentabilité.
  • Plan de communication :
    • Définir le calendrier de communication.
    • Identifier les cibles et canaux.
    • Créer des supports (teaser, infographies, dashboards).
    • Préparer les réunions de restitution (intermédiaires et finales).

IV – Réalisation du projet :

  • Suivi en mode prédictif :
    • Rédiger des rapports d’avancement.
    • Mettre à jour les livrables, diagrammes, GANTT,
    • Contrôler l’avancement physique du projet,
    • Collecter et reporter les coûts (main d’oeuvre, achats fournisseurs, autres …)
    • Mesurer la valeur acquise, les KPI :
      • IPC (Indice de Performance Coût),
      • IPD (Indice de Performance Délais).
    • Réaliser des tableaux de bord du projet.
    • Maîtriser les processus des modifications de projet.
  • Suivi en mode agile :
    • connaissance des rôles du Product Owner et SCRUM master,
    • mettre en place le processus SCRUM,
    • rédiger des users stories,
    • estimer les charges de travail via le planning poker,
    • planifier le sprint,
    • échanger lors de la mêlée quotidienne (daily)
    • améliorer les RETEX (RETour d’EXpérience) en :
      • utilisant la rétrospective de sprint,
      • rédigant le rapport de clôture de projet,
      • élaborantr la liste de contrôle de clôture du projet,
      • célébrant les réussites et la clôture du projet.
    • suivre les temps de charges via le burndown chart de sprint,
  • Communication et feedback :
    • Conduire des entretiens BILAT :
      • étape 1 : préciser les résultats / avancement,
      • étape 2 : formuler les difficultés rencontrées,
      • étape 3 : préciser les actions correctives éventuelles,
      • étape 4 : formuler les attentes
      • étape 5 : remercier..
    • Donner un feedback constructif structuré :
      • étape 1 : remercier (et féliciter éventuellement)
      • étape 2 : commencer une critique par un aspect positif,
      • étape 3 : exprimer le besoin « pour une prochaine fois » et/ou donner un conseil,
      • étape 4 : remercier
    • Construire un plan d’action de conduite du changement :
      • analyser le changement (cadrer le projet, étudier les solutions / scénarios)
      • définir la stratégie de changement (concevoir une stratégie de changement)
      • former et accompagner les acteurs concernés par le changement.
    • évaluer l’avancement du projet :
      • organiser des réunions d’avancement de projet,
      • animer et participer au comité de pilotage,
      • résoudre les problèmes et innover via le brainstorming,
      • utiliser l’Obeya (salle regroupant les objectifs, les livrables attendus, les indicateurs clés, le plan d’actions, la résolution des problèmes)
      • négocier :
        • exprimer les positions respectives,
        • s’accorder sur une zone de négociation,
        • exprimer ses désaccords,
        • rechercher une solution alternative,
        • reformuler et valider une solution retenue.

V – Déploiement du projet :

  • Roadmap de déploiement :
    • Définir la stratégie de lancement.
    • Créer les supports de communication.
    • Former les formateurs / utilisateurs.
    • Assurer la logistique et la mise en production.
  • Préparer le plan de communication :
    • identifier les publics cibles,
    • concevoir des messages et choisir des canaux,
    • former et préparer des outils pour les relais internes,
    • créer un calendrier de communication,
    • bâtir un teaser et le diffuser.
  • Check-list pré-déploiement :
    • Validation des contenus techniques et fonctionnels.
    • Mise à jour des systèmes d’information.
    • Préparation logistique.
  • Méthodes de déploiement :
    • méthode big bang :
      • déploiement simultané
      • risque élevé en cas de problème.
    • déploiement progressif :
      • par étape OU groupe d’utilisateurs,
      • réduit les risques
      • coût + élevé.
    • déploiement pilote :
      • chez un petit groupe,
      • requiert une gestion du groupe pilote.
    • déploiement par site / par département :
      • permet adaptation aux spécificités locales,
      • gestion simplifiée / réduction impact erreurs.
    • déploiement parallèle :
      • coexistence ancien et nouveau système,
      • coûteuse en ressources
      • risques minimaux.
    • déploiement canari :
      • déploiement pour un sous-ensemble de personnes,
      • avant déploiement généralisé.

VI – Evaluation et capitalisation :

  • Analyse des résultats :
    • Définir des KPI spécifiques au projet :
  • Analyse post-mortem :
    • Organiser une réunion de clôture :
      • préparation :
        • organiser une réunion avec l’équipe projet et inviter les parties prenantes,
        • collecter en amont les retours d’expériences et données pertinentes.
      • déroulement de la réunion :
        • introduction : présenter les objectifs de la réunion,
        • analyse par phase (conception / développement / déploiement / évaluation),
        • identifier les points forts et succès,
        • analyser les obstacles et leurs causes,
        • discuter sur les leçons apprises et les recommandations.
      • documentation :
        • rédiger un rapport détaillé incluant constats, analyses et recommandations,
        • partager et archiver le rapport dans la base de connaissance.
    • Célébrer les réussites et valoriser les acteurs.
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